IA, je t'aime moi non plus 🙃 !

L’IA suscite différentes émotions et réactions : engouement, crainte, excitation, désintérêt… Mais elle est en marche et il n’y aura pas de retour arrière.

À travers quelques posts, j’aimerais partager avec vous quelques réflexions et cas concrets sur l’IA générative, observée sous différents prismes : l’IA et les développeurs, l’IA et les métiers, l’IA et les coûts (OnPremise / Cloud)

N’hésitez pas à commenter ; ces posts appellent au débat ☺️. Loin d’être un expert en IA (respect aux têtes pensantes de MistralAI, OpenAI & Co), nous avançons et je m'interroge.

Les thèmes abordés sont les suivants :

• Le développeur et la crainte de l’IA
• Quand l’IA est synonyme de baisse de valeur
• Junior et IA : expert ou « kamikaze »
• No-Code, Low-Code : est-ce l’avenir ?
• L’IA et vos données
• Le chatbot, has-been ou pas ?
• L’IA et les métiers
• Enfin, du concret : un cas d’usage !
• Quels coûts, pour quels usages ?

Le développeur et crainte de l’IA

Lorsqu’un développeur entend le PDG de NVIDIA dire : « N’apprenez plus à coder à vos enfants, cela ne sert à rien », comment doit-il le prendre ? Surtout s'il est fier de son savoir-faire et qu’il est déjà en train d’enseigner les premiers rudiments de Python à son fils de 7 ans !

La crainte d’être remplacé par l’IA le pousse à avancer avec des œillères. Bon, généralement il y va quand même, presque à contrecœur, puis se rend compte que la génération de code n’est plutôt pas si mal, que cela peut faire gagner du temps, mais que c’est loin d’être parfait.

La réalité, c’est que ce n’est pas l’IA qui va remplacer le développeur, mais un nouveau développeur qui aura intégré l’IA dans son paradigme. Il ne faut pas s’arrêter à la génération de code avec l’IA ; celle-ci peut intervenir dans toute la chaîne d’intégration et de déploiement, ainsi qu’au sein même des fonctionnalités d’une application, bien entendu.

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Nous étions dubitatifs ! Puis, nous avons compris ce qu’elle pouvait changer dans notre manière de développer. Dorénavant, nous avons tous des étincelles dans les yeux 😁. Pourquoi coder quelque chose de complexe lorsqu’un prompt permet d’obtenir le résultat attendu et que ce dernier peut ensuite être exploité dans son code.

Nous avons également pu mesurer à quel point l’IA, intégrée dans un cursus d’apprentissage, permet d’accélérer la courbe de progression d’un développeur junior. L’important est de mettre en place un tutorat avec des développeurs seniors (c’est indispensable). Il s’agit que le jeune arrivant soit sensibilisé aux bonnes pratiques du code et aux bonnes pratiques de l’IA.

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Bon, vous l’aurez compris, nous sommes très motivés et enthousiasmés par l’IA ❤️. Néanmoins, nous essayons d’y aller en bonne intelligence, à notre rythme, en gardant un certain recul.

Des centaines (milliers ?) de « myGPT » fleurissent. C’est vrai, c’est chouette, c’est simple à mettre en œuvre. Est-ce vraiment cela la révolution ?

L’objectif du PDG de NVIDIA est de vendre ses GPUs 😉 il est logique qu’il tienne ce genre de discours. Mais, il y aura encore de belles années avant que les développeurs ne disparaissent même si l’avenir lui donnera peut-être un jour raison. Mais quels impacts peuvent avoir de tels propos aujourd’hui sur l’avenir du développement ?

Comme vous le verrez dans les prochains posts, loin de moi l’idée d’encenser l’IA à tout prix, les dangers sont là et bien réels ! L’effet marketing aussi…

Vous êtes développeur ? Êtes-vous réfractaire à l’IA ou l’avez-vous déjà intégrée d’une manière ou d’une autre : génération de code ? Utilisation au sein de vos développements ?

Quel est le ratio de code généré par l’IA dans vos dépôts ? 0%, 20%, 50%, + de 50% ?

Commencez-vous à voir fleurir des prompts dans vos repos Git ?

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Article rédigé par Davy NEDELEC, Responsable de la Digital Factory chez Ozitem